Fréquente chez l’enfant ; touche 3 à 5 % des filles et 1 à 2 % des garçons.
Diagnostic
Évoqué devant un ou plusieurs des signes suivants
Une fièvre isolée sans signe de localisation évidente.
Des troubles digestifs (anorexie, insuffisance de prise de poids, vomissements, diarrhée).
Un tableau septicémique évoquant une pyélonéphrite.
Explorations
Examen cytobactériologique des urines demandé au moindre doute :
leucocyturie > 104/ml ; bactériurie > 105/ml ;
germes les plus fréquents : E. Coli, Klebsiella, Proteus, entérocoques ;
un antibiogramme est indispensable à l’adaptation de l’antibiothérapie ;
les souillures dues à une mauvaise qualité du prélèvement ou de sa conservation sont des causes d’erreur. Dans le doute, renouveler le prélèvement, éventuellement par ponction sus-pubienne.
Recherche d’une malformation urologique systématique chez le nourrisson dès la première infection urinaire, par échographie abdominale, éventuellement complétée par cystographie sus-pubienne (reflux vésico-urétéral, uropathie obstructive).
Traitement
Antibiotique par voie parentérale, mis en place au cours d’une brève hospitalisation.
mercredi 12 novembre 2014
mardi 11 novembre 2014
Régime de Restriction énergétique
Ce type de régime vise une perte de poids chez l’adulte. Chez l’enfant, on tente d’obtenir une stabilisation du poids en surveillant la croissance staturale. Dans les deux cas, le régime de restriction énergétique passe souvent par une régularisation de la prise alimentaire, tant dans le rythme des repas que dans la quantité et la qualité des aliments. Le régime vise à l’acquisition de notions d’équilibre alimentaire au long terme.

Il est vain de vouloir faire appliquer un tel régime sans avoir pris le temps de connaître les rythmes et les habitudes alimentaires du patient. Après une première évaluation des déséquilibres observés, il est nécessaire d’établir avec le patient, quel que soit son âge, une sorte d’accord au terme duquel il accepte de tenter de modifier son comportement alimentaire. Une évaluation de la prise alimentaire et des difficultés rencontrées, surmontées ou non, doit être faite régulièrement si possible par un diététicien.
D’une manière générale, l’exercice physique doit être encouragé afin de conserver la masse musculaire.
L’idéal est une prise en charge globale du sujet obèse par une équipe pluridisciplinaire qui regroupe : médecins, diététiciens, kinésithérapeutes et psychologues.
Conseils généraux
Le régime doit être adapté, c’est-à-dire préciser les aliments qu’il faut consommer au cours de la journée, voire de la semaine, être personnalisé en tenant compte des goûts et des habitudes alimentaires. Le taux calorique du régime ne doit pas être inférieur de plus de 20 à 30 % du niveau énergétique de l’alimentation spontanée et tenir compte du projet thérapeutique :
L’apport protéique doit apporter au moins 1 g/kg de protéines soit 10 à 15 % des apports énergétiques totaux (AET). Si par dégoût du lait et des fromages, la ration protéique est exclusivement sous forme de poisson ou de viande, il faut supplémenter avec 500 mg/j de calcium.
L’apport glucidique est de 50 à 55 % des AET (dont 10 % des AET pour les glucides simples et le restant sous forme de glucides complexes).
L’apport lipidique est de 30 à 35 % des AET en limitant les graisses saturées animales et en privilégiant les matières grasses végétales.
Sont permis la viande maigre, le poisson, les œufs, les produits laitiers à 25 % ou à 0 % de matière grasse, les légumes verts (frais, surgelés ou en conserve). Les modes de cuisson proposés sont au court-bouillon, en grillade, poché ou en papillote ou au micro-onde sans matière grasse.
Sont permis en quantités contrôlées les fromages, les pommes de terre, les pâtes, la semoule, le riz, le pain, les biscottes, les fruits frais ou cuits sans sucre, le beurre, les huiles, la crème fraîche, la margarine, le lard.
Sont interdits la charcuterie à l’exception du jambon maigre, le sucre et les produits sucrés, l’alcool, tous les modes de cuisson qui augmentent l’apport lipidique : les fritures, les panures, préparations en sauces ou en ragoût.
Exemples
Régime apportant 1 600 kcal
L’énergie est apportée par 19 % de protides, 31 % lipides, 50 % de glucides. Matière grasse pour la journée : 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, de colza ou de mélange d’huiles.
Petit-déjeuner : 1 verre de lait écrémé (150 à 200 ml), café ou thé, 50 g de pain, 1 noisette de margarine ou de beurre.
Déjeuner : 100 g de viande ou poisson, 100 g de pomme de terre ou pâtes ou riz (poids cuit), légumes verts crus ou cuits à volonté, 1 laitage à 20 % de matière grasse sans sucre, 1 fruit moyen (100 à 120 g), 70 à 80 g de pain.
Dîner : même structure que le déjeuner.
Régime apportant 1 800 kcal
L’énergie est apportée par 19 % de protides, 31 % lipides, 50 % de glucides. Matière grasse pour la journée : 3 cuillères à soupe d’huile d’olive, de colza ou de mélange d’huiles, ou bien 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, de colza + 1 noix de beurre cru.
Petit-déjeuner : 1 verre de lait écrémé (150 ml à 200 ml), café ou thé, 50 g de pain, 1 noisette de margarine ou de beurre.
Déjeuner : 100 g de viande ou poisson, 150 g de pomme de terre ou pâtes ou riz (poids cuit), légumes verts cuits, 1 laitage à 20 % de matière grasse sans sucre, 1 fruit moyen (100 à 120 g), 70 à 80 g pain.
Dîner : même structure que le déjeuner ; on peut remplacer un laitage par 30 g de fromage.
mercredi 5 novembre 2014
Professeur Habib Zaghouani trouve un remède potentiel contre le diabète de type 1 !
Professeur Habib Zaghouani trouve un remède potentiel contre le diabète de type 1 !
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Un nouveau concept thérapeutique du diabète de type 1 a été découvert par le professeur Habib Zaghouani tunisien exerçant aux Etats-Unis, il est directeur du département de pédiatrie, de microbiologie moléculaire et d’immunologie à l’Université de médecine du Missouri aux Etats-Unis.
Le diabète de type 1 (10% des cas) parfois appelé insulino-dépendant, auto-immune ou diabète juvénile. Cette forme de diabète est causée par une réaction auto-immune où le système de défense du corps attaque les cellules productrices d’insuline (cellules bêta des îlots de Langherans). La raison pour laquelle cela se produit n’est pas entièrement comprise. Les personnes atteintes de diabète de type 1 produisent très peu ou pas d’insuline.
La maladie peut affecter des personnes de tout âge, mais survient généralement chez les enfants ou les jeunes adultes. Les personnes atteintes de cette forme de diabète ont besoin d’injections d’insuline tous les jours afin de contrôler les niveaux de glucose dans le sang.
Dans une interview accordée à « news-medical.net », le professeur Habib Zaghouani a affirmé qu’il a fait une découverte capable de réorienter les recherches et les tests cliniques concernant le diabète de type 1 vers un nouveau concept. Il s’agit de la fixation des vaisseaux sanguins autour des îlots afin de faciliter le renouvellement des cellules bêtas.
Les recherches précédentes ont affirmé qu’il fallait empêcher le système immunitaire d’attaquer les cellules bêtas afin de corriger le diabète de type 1. La technique employée par le professeur Habib Zaghouani a été fructueuse chez les souris lors des tests cliniques. « Le traitement a fonctionné à merveille chez les souris. Nous devons maintenant pouvoir produire une version humaine du remède, ce qui sera notre centre d’intérêt pour les prochaines 5 années » a-t-il expliqué.
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Un nouveau concept thérapeutique du diabète de type 1 a été découvert par le professeur Habib Zaghouani tunisien exerçant aux Etats-Unis, il est directeur du département de pédiatrie, de microbiologie moléculaire et d’immunologie à l’Université de médecine du Missouri aux Etats-Unis.
Le diabète de type 1 (10% des cas) parfois appelé insulino-dépendant, auto-immune ou diabète juvénile. Cette forme de diabète est causée par une réaction auto-immune où le système de défense du corps attaque les cellules productrices d’insuline (cellules bêta des îlots de Langherans). La raison pour laquelle cela se produit n’est pas entièrement comprise. Les personnes atteintes de diabète de type 1 produisent très peu ou pas d’insuline.
La maladie peut affecter des personnes de tout âge, mais survient généralement chez les enfants ou les jeunes adultes. Les personnes atteintes de cette forme de diabète ont besoin d’injections d’insuline tous les jours afin de contrôler les niveaux de glucose dans le sang.
Dans une interview accordée à « news-medical.net », le professeur Habib Zaghouani a affirmé qu’il a fait une découverte capable de réorienter les recherches et les tests cliniques concernant le diabète de type 1 vers un nouveau concept. Il s’agit de la fixation des vaisseaux sanguins autour des îlots afin de faciliter le renouvellement des cellules bêtas.
Les recherches précédentes ont affirmé qu’il fallait empêcher le système immunitaire d’attaquer les cellules bêtas afin de corriger le diabète de type 1. La technique employée par le professeur Habib Zaghouani a été fructueuse chez les souris lors des tests cliniques. « Le traitement a fonctionné à merveille chez les souris. Nous devons maintenant pouvoir produire une version humaine du remède, ce qui sera notre centre d’intérêt pour les prochaines 5 années » a-t-il expliqué.
Les maladies sexuellement transmissibles (MST)
Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont dues à différents micro-organismes (bactéries, virus, champignons ou parasites) et se transmettent lors des rapports sexuels.
Certaines infections virales, comme l’herpès génital ou les verrues génitales sont endémiques dans la population. D’autres sont plus spécifiquement retrouvées chez les homosexuels masculins (gonococcie, syphilis, lymphogranulomatose vénérienne). On note une augmentation régulière du nombre d’infections à gonocoques et à Chlamydia. La syphilis est également en recrudescence et 80 % des cas concernent des homosexuels masculins.
L’incidence globale des infections à virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a diminué entre 2003 et 2008 en France, mais reste comparativement élevée et stable chez les homosexuels masculin. Les IST peuvent être mortelles : virus de l’immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l’utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
Elles peuvent être responsables de complications brutales : prostatite (infection de la prostate) ou orchiépididymite (infection du testicule) aiguë, chez l’homme, salpingite (infection des trompes de l’utérus) aiguë ou endométrite (infection de l’utérus) chez la femme . Une IST peut également passer inaperçue (pas de symptôme) et entraîner, chez la femme, une endométrite, une salpingite et une stérilité secondaire.
Les IST sont souvent associées et on recherche toujours une infection à VIH en cas d’IST, d’autant qu’une ulcération génitale favorise la transmission du VIH.
Certaines infections virales, comme l’herpès génital ou les verrues génitales sont endémiques dans la population. D’autres sont plus spécifiquement retrouvées chez les homosexuels masculins (gonococcie, syphilis, lymphogranulomatose vénérienne). On note une augmentation régulière du nombre d’infections à gonocoques et à Chlamydia. La syphilis est également en recrudescence et 80 % des cas concernent des homosexuels masculins.
L’incidence globale des infections à virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a diminué entre 2003 et 2008 en France, mais reste comparativement élevée et stable chez les homosexuels masculin. Les IST peuvent être mortelles : virus de l’immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l’utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
Elles peuvent être responsables de complications brutales : prostatite (infection de la prostate) ou orchiépididymite (infection du testicule) aiguë, chez l’homme, salpingite (infection des trompes de l’utérus) aiguë ou endométrite (infection de l’utérus) chez la femme . Une IST peut également passer inaperçue (pas de symptôme) et entraîner, chez la femme, une endométrite, une salpingite et une stérilité secondaire.
Les IST sont souvent associées et on recherche toujours une infection à VIH en cas d’IST, d’autant qu’une ulcération génitale favorise la transmission du VIH.
la thoracoscopie en pneumologie
la thoracoscopie en pneumologie
L'examen se fait à jeun en position couchée, sur le côté opposé à celui à investiguer, en salle de technique pneumologique et dure environ une heure. En plus de la sédation et/ou de la péridurale, une anesthésie de la peau et de la paroi thoracique est réalisée. Un instrument optique est introduit via une incision de la peau d'environ 1 cm. Un deuxième ou troisième orifice est parfois créé pour d'autres instruments. L'observation directe de la cavité pleurale permet de prélever des morceaux de plèvre ou de poumon choisis, de vider complètement la cavité du liquide anormal qui s'y est accumulé, de la nettoyer et de la débarrasser d'adhérences, de réaliser une pleurodèse (accolement définitif des deux feuillets pleuraux au moyen d'une substance chimique ou minérale) afin d'empêcher la récidive d'un épanchement pleural ou d'un pneumothorax
L'examen se fait à jeun en position couchée, sur le côté opposé à celui à investiguer, en salle de technique pneumologique et dure environ une heure. En plus de la sédation et/ou de la péridurale, une anesthésie de la peau et de la paroi thoracique est réalisée. Un instrument optique est introduit via une incision de la peau d'environ 1 cm. Un deuxième ou troisième orifice est parfois créé pour d'autres instruments. L'observation directe de la cavité pleurale permet de prélever des morceaux de plèvre ou de poumon choisis, de vider complètement la cavité du liquide anormal qui s'y est accumulé, de la nettoyer et de la débarrasser d'adhérences, de réaliser une pleurodèse (accolement définitif des deux feuillets pleuraux au moyen d'une substance chimique ou minérale) afin d'empêcher la récidive d'un épanchement pleural ou d'un pneumothorax
La coqueluche
La coqueluche est due à des bactéries appartenant au genre Bordetella, principalement Bordetella pertussis (bacille de Bordet-Gengou), et transmises par voie aérienne.
la coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire
Cet agent pathogène sécrète différentes substances toxiques qui expliquent les symptômes de la maladie : la coqueluche est en fait une toxi-infection.
L’infection entraîne la production d’anticorps qui disparaissent en quelques mois. On sait également que les anticorps de la mère ne protègent pas le nourrisson.
la maladie évolue ensuite en trois phases :
- la première, dite catarrhale, ressemble à une simple rhinopharyngite : elle est caractérisée par un écoulement nasal (rhinorrhée), des éternuements, une légère fièvre et une toux modérée. Elle dure de sept à quinze jours. C’est pendant cette période que le malade est le plus contagieux
-La deuxième phase, dite paroxystique s’achève souvent par des vomissements,pas de fièvre,La durée de cette phase est de quatre à six semaines
-Au cours de la phase de convalescence, qui dure plusieurs semaines, on observe une amélioration progressive avec une diminution de la fréquence des quintes
la maladie confirmé par des examens bactériologiques qui permettent de mettre en évidence le bacille ou son ADN dans les sécrétions prélevées dans le nez et la gorge (prélèvements rhinopharyngés) au cours des deux ou trois premières semaines de toux.
La recherche des anticorps spécifiques dans le sang, ou sérologie, peut être intéressante lorsque la maladie évolue depuis plus longtemps.
La coqueluche est traitée par des antibiotiques.
la coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire
Cet agent pathogène sécrète différentes substances toxiques qui expliquent les symptômes de la maladie : la coqueluche est en fait une toxi-infection.
L’infection entraîne la production d’anticorps qui disparaissent en quelques mois. On sait également que les anticorps de la mère ne protègent pas le nourrisson.
la maladie évolue ensuite en trois phases :
- la première, dite catarrhale, ressemble à une simple rhinopharyngite : elle est caractérisée par un écoulement nasal (rhinorrhée), des éternuements, une légère fièvre et une toux modérée. Elle dure de sept à quinze jours. C’est pendant cette période que le malade est le plus contagieux
-La deuxième phase, dite paroxystique s’achève souvent par des vomissements,pas de fièvre,La durée de cette phase est de quatre à six semaines
-Au cours de la phase de convalescence, qui dure plusieurs semaines, on observe une amélioration progressive avec une diminution de la fréquence des quintes
la maladie confirmé par des examens bactériologiques qui permettent de mettre en évidence le bacille ou son ADN dans les sécrétions prélevées dans le nez et la gorge (prélèvements rhinopharyngés) au cours des deux ou trois premières semaines de toux.
La recherche des anticorps spécifiques dans le sang, ou sérologie, peut être intéressante lorsque la maladie évolue depuis plus longtemps.
La coqueluche est traitée par des antibiotiques.
un Algerien top 20 partage sa méthode de préparation pour le test residanat 2014
ASTUCES POUR BIEN PREPARER LE TEST DE RESIDANAT A ALGER Ecrit par un top 20 au test de 2014
Bonsoir, je vais vous révéler comment j’ai révisé pour le concours du résidanat, j’étais bien classé el Hamdouleh, mais je considère qu’il n y a pas vraiment de méthode particulière, chacun doit suivre son rythme et se donner à fond.
Alors avant de commencer je vous conseille de former un groupe de 3 personnes (max 4), sérieuses et motivées, sinon ce n’est pas la peine, car vous vous soutiendrez mutuellement vu que vous allez faire les mêmes modules, je précise que ce n’est un travail de groupe que pour les QCM, exemple : vous décidez de faire un module, ensuite vous fixez le jour où vous allez faire les questions, comme ça vous saurez gérer votre temps et vous n’allez pas vous la couler douce, pour les questions vous les faites chacun de son côté puis vous corrigez ensemble, puis vous allez discuter les questions et cherchez ce que vous n’avez pas compris.
La règle absolue que vous devez garder à l’esprit : Il n’y a pas vraiment de source parfaite, donc vous devez piocher un peu partout, et l’idéal serait de faire un résumé surtout lors de la première couche, vers la fin par manque de temps, vous devez relire la source qui vous a paru la plus complète et relire les remarques importantes de vos résumés.
Pour le temps nécessaire à chaque module, en général il ne faut jamais dépasser 12 jours dans un quelconque module de clinique, pour la biologie pareil, impossible de définir le nombre limite de jours, pour physio ça peut aller jusqu’à un mois, donc je ne vais pas vous faire une limite de temps pour chaque module. POUR LA BIOLOGIE :
1) Physio : pour les cours : PCEM et ASK les 2 sont obligatoires, pour les questions : série verte et l’annale (grand melbouci= GM).
2) Biochimie : polycope à 250 da de Nasr, et GM pour les questions.
3) Parasito : cours de Hamrioui ou des cours du net, 2ème couche : résumés amines. + GM.
4) Microbio : ASK et résumés amine +GM.
5) Anapath : Asselah l’ancien livre, résumés amine (2ème couche) GM.
6) Immuno : ASK, vidéos Bellet (prenez des notes), jeudi pédag, + GM
7) Histo : lire les cours d’ask, faire les questions du petit melbouci et du grand ! mais faut la faire fles 2 derniers mois, parce que ça s’oublie vite !
8) Radio : felson d’ask, et GM. (un petit coup d’oeil sur la série verte)
9) Pharmaco : livre rose (pas la peine de faire les atb, vous allez les faire en microbio ) questions : série verte + GM.
10) Anato, génétique, cyto, embryo … Si vous avez du temps. . , anato très importante, surtout l’appareil digestif que vous allez refaire avec la gastro clinique (ex : réseau artériel de l’estomac. .), donc essayez de la faire en parallèle avec les modules correspondants mais superficiellement parce que vous n’aurez pas le temps. + GM et cherchez sur le net.
LA CLINIQUE :
Le grand bazar ! pas de source vraiment définie, pour ma part, entre première et deuxième couche, j’ai souvent changé de source quand je constatais que c’était insuffisant, le but étant de comprendre, non pas de finir tel module dans 5 jours, parce que vous n’allez rien retenir si vous allez trop trop vite, aussi faut pas s’acharner sur les qcm, le grand melbouci suffit en général, l’essentiel c’est de bien faire ses cours, pour chaque module je vais vous citez les sources, mais vous n’êtes pas obligé de les faire toutes à la fois, mais l’idéal est de faire bien une source et de survoler les autres.
1) Cardio : ENC en première couche, flash mémo (2ème couche), un coup d’oeil sur la série Q(404cours) surtout pour les vaulopathies , et PrepECN est vraiment pas mal, surtout quand vous voulez bien faire un cours, en plus ils sont récents ! Surtout pour les traitements, les indications, etc, il existe d’autres résumés mais je n’ai pas trop bossé dessus : fiches conf plus. . +GM.
2) Pneumo : ENC, prepECN, Nasr rouiba, jeudi pédag (gharnaout++), lire rapidement le guide de lutte antituberculeuse . +GM.
3) Infectieux : Nasr est suffisant je trouve, juste pour la méningite, sa prise en charge est bien codifié sur le site du ministère de la santé. +GM
4) Neuro : Nasr, + ENC (intermed) + GM.
5) Hémato : objectif+ série Q, + un coup d’oeil sur le Mikbook.
6) Gastro : l’enc !!!!! prepECN (surtout en 2ème couche). +GM. (cours layada pour les caustiques (y aussi un jeudi qui est bien) + hémorroïdes etc ..
7) Pédiatrie : BEO + GM, en deuxième couche : les résumés +++(plus plus) qui sont des résumés de cours algériens, ils en existent dans tous les modules, jetez y un coup d’oeil même pour les autres modules.
8) Gynéco : Nasr beni messous+ ENC, GM.
9) Ortho : idéalement les cours de bab el oued, mais qui sont très longs, je préfère ceux de benak, et parfois quand je bloque fles questions je survole ceux de BEO.
10) Rhumato : L’enc++, série Q parfois, prepECN ,(pour ma part en 2ème couche), flash mémo pas mal aussi, +GM.
11) Rééducation : résumés+++, GM.
12) Endoc : ENC, prepECN, parfois série Q, NASR !! GM.
13) Uro-néphro : flash mémo un peu de série Q, je n’ai pas eu le temps de bien la faire . . . ( néphro : IRA, IRC, acide/base surtout ! ).
14) Psy : NASR surtout, Mikbook pour une idée globale, GM.
15) UMC : pas eu le temps, mais y a des cours importants : brulures, ACR . .
16) Dermato : NASR, GM.
17) Ophtalmo : OPU, GM.
18) ORL : vos cours d’externat (pour ma part : Beni messous), GM.
19) Med du travail : +++ externat, classification bit, etc .. GM.
20) Epidémio : ++++ externat, même les trucs de stats faut pas les sauter+ jeudi pédag, GM
21) Med légale : cours mustapha, GM.
Alors faut travailler tous les jours (en moyenne 6-7h par jour), mais juste une heure, deux par jour suffisent parfois, l’essentiel c’est que vous devez faire quelque chose chaque jour, même si c’est peu, et bien sûr faut s’accorder du repos pour ne pas lâcher.
Pour les derniers jours, le Mikbook(se vend chez Ask en copie) est une aide précieuse, mais il est pas complet.
Bon courage à tous.
une autre expérience partager par un ancien résidant vous allez vous rendre compte qu'il ya une ressemblance entre leur méthodes
Comment j’ai eu mon residanat
Je voulais partager mon experience avec vous,parce que si moi je l’ai eu c’est parce que beaucoup de mes chers residents ont été genereux avec moi avec leurs precieux conseils
Tout d’abord laissez moi me presenter :pendant l’externat je reussis avec la session contrôle et j’ai refais ma troisieme année
Et maintenant 7md LLAH j’ai eu mon residant classée 194 avec 14 de moyenne
Dites vous bien que si moi je l’ai eu vous pouvez l’avoir aussi ,y’a pas de raison
Commencons :excusez moi si les idées sont un peu dispersées,j’ecris comme ca vient :
-premierement la premiere lecture c’est la plus importante et c’est celle qui prendras le plus de temps.vous lirez le cours celui de koraish et les autres cours,essayez de l’assimiler puis faites l’annal apres c’est l’etape la plus importante faites un resumé .votre resumé ne devra pas depasser une feuille(ecrivez en miniscule ‘rajoutez les infos par-dessus mais ne depassez pas une feuille…)
-pour demarrer commencez tot le plus tot possible ,je vous conseille la bibliotheque et restez jusqu'à sa fermeture tous les jours tous les jours
-ayez un groupe d’etudes qui ne depasse pas 3 personnes ou 2
-il faudra tenir et ne pas flechir,je vous assure que c’est tres difficile de rester sur une chaise 4 heures a la file mais il faudra le faire
-il y’aura des cours qui ne vous donneront qu’une envie c’est de fermer le livre et regarder la tele(genre cellule,radiations ionisantes,trb hydro electrolytiques,….)mais il faudra tenir
-essayez de ne pas depasser les 5 ou 6 mois avec votre premiere lecture et apres relisez vos fiches et faites l’annal correspondant si vous avez commencé tot vous arriverez a faire 3 lectures avant la revision finale
-l’antomie ce sera tous les matins sans exception (moi je fais 2 grands titres par jour avec le rein en une fois et l’uretere en une fois)au debut ca vous prendra toute la journée mais apres ce sera plus rapide,avant la revision finale vous aurez fait 7 ou 9 couches et je vous assure c’est pas assez
-la regle la plus importante :sans fondamentale vous n’aurez pas votre residant et sans anatomie vous n’aurez pas votre moyenne en fondamentale
-il y’aura des jours ou aucune information ne voudra rentrer parfois il faudra prendre un break mais il ne faudra pas depasser un jour
-franchement moi je me suis accordée du repos chaque samedi a partir de 19h et une grasse matinée le dimanche mais c’est tout
-vous ferez de grands sacrifices familiaux :vous raterez des mariages,vous feliciterz des naissances lorsqu’ils atteindront l’age de 6 mois
-surtout gardez vos 7heures de sommeils sinon votre rendement du lendemain sera mediocre
-pour les internes en deuxieme année franchement je n’ai pas de conseils a vous donner faites de votre possible meme si c’est tres dur
-la derniere revision ce sera en aout et septembre jusqu'à lexamen,la vous allez vous enfermer chez vous,c’est la derniere ligne droite ,quittez votre groupe ,n’allez plus a la bibliotheque,plus le temps,et restez chez vous ,tjs 7 heures de sommeil et surtout le premier aout oubliez l’annal,il vous semblera indispensable mais je vous assure la premiere fois que j’ai passé le residanat(je l’ai raté avec un 12.5)j’ai forcé sur l’annal croyant qu’il fixe les informations mais non pour bien repondre aux questions il faudra avoir le cours en tete
Donc aout c’est pour les examens blancs
-et septembre c’est pour les fiches relisez et relisez vous ferez genre 10 objectifs par jour et continuez avec lanatomie
-je me suis accordée une demi heure pour le dejeuner ,une demi heure pour le diner le temps de la priere et c’est tout
-ces 2 mois la seront les plus difficiles je vous assure maitenant que j’y reponse c’était les plus durs de ma vie
Avant chaque examen je me suis accordée 4 heures de sommeils la veille,la premiere fois je me suis endormie seulement 2h tellement fatiguée que je na savias plus interpreter un GDS dans un qcm,mais chacun a son rythme,ce que vous relirez la veille vous vous le rappelerez mais pas le reste c’est pour ca que les fiches sont indispensables
-voila ;je souhaite a tout le monde de reussir ,d’autres ont etudié differement et l’ont eu ,mais ce que je vous raconte ici c’est la methode qui a marché pour moi
-vous pouvez me contacter si vous avez besoin d’aide ou que je vous remonte le moral,ce sera sans probleme et avec beaucoup de plaisir
mercredi 22 octobre 2014
série verte et série jaune pour préparation des examens d externat d alger et résidanat
série verte pédiatrie ,sémio,anatomie pathologiue telecharger: http://apprendrelesmedicaments.blogspot.com/2014/09/syndrome-de-letudiant-en-medecine-ou.html
série jaune pediatrie,traumato,gynécologie, cardiologie ,pneumologie,maladie infectieuse ,neurologie ,psychiatrie ,urologie http://apprendrelesmedicaments.blogspot.com/2014/09/syndrome-de-letudiant-en-medecine-ou.html https://www.facebook.com/pages/Apprendre-les-medicaments/1467565536852877
mikbookMikBook: Les cahiers de l'internat
série jaune pediatrie,traumato,gynécologie, cardiologie ,pneumologie,maladie infectieuse ,neurologie ,psychiatrie ,urologie http://apprendrelesmedicaments.blogspot.com/2014/09/syndrome-de-letudiant-en-medecine-ou.html https://www.facebook.com/pages/Apprendre-les-medicaments/1467565536852877
mikbookMikBook: Les cahiers de l'internat
samedi 11 octobre 2014
COMMENT SURVIVRE A UNE CRISE CARDIAQUE LORSQU'ON EST TOUT SEUL ?
Disons qu'il est 18:15 et vous rentrez chez vous (seul bien sûr)
... après une journée de travail particulièrement difficile. Vous êtes vraiment fatigué, énervé et frustré. Vous commencez soudainement à ressentir une forte douleur à la poitrine qui s'étend à votre bras et vers votre mâchoire. Vous êtes à peu près à 8 km de l'hôpital le plus proche. Malheureusement vous ne savez pas si vous arriverez à aller jusque là. On vous a formé aux massages cardiaques, mais le formateur ne vous a bien sûr pas montré comment le faire sur soi-même...!!
... après une journée de travail particulièrement difficile. Vous êtes vraiment fatigué, énervé et frustré. Vous commencez soudainement à ressentir une forte douleur à la poitrine qui s'étend à votre bras et vers votre mâchoire. Vous êtes à peu près à 8 km de l'hôpital le plus proche. Malheureusement vous ne savez pas si vous arriverez à aller jusque là. On vous a formé aux massages cardiaques, mais le formateur ne vous a bien sûr pas montré comment le faire sur soi-même...!!
...ALORS COMMENT SURVIVRE A UNE CRISE CARDIAQUE QUAND ON EST SEUL..
Comme beaucoup de personnes sont seules lorsqu'elles souffrent de crise cardiaque, sans aide, la personne dont le coeur bat de manière anormale et qui commence à s'évanouir, a seulement 10 secondes avant de perdre conscience.
Malgré tout, ces victimes peuvent se secourir elles-même en toussant de manière répétée et très vigoureusement. Une profonde inspiration doit être prise avant chaque toux, et la toux doit être intense et longue, comme si vous faisiez un gros crachat depuis le bas de votre poitrine.
Malgré tout, ces victimes peuvent se secourir elles-même en toussant de manière répétée et très vigoureusement. Une profonde inspiration doit être prise avant chaque toux, et la toux doit être intense et longue, comme si vous faisiez un gros crachat depuis le bas de votre poitrine.
Une inspiration et une toux doivent être alternée toutes les 2 secondes sans arrêt jusqu'à ce que de l'aide arrive, ou jusqu'à ce que l'on sent que le coeur a repris un battement normal. De profondes inspirations apportent l'oxygène aux poumons et les mouvements du toussotement masse le coeur et continue à faire circuler le sang.
Les mouvements de toussotement sur le coeur contribue aussi à ce qu'il reprenne un rythme normal. De cette manière, les victimes de crises cardiaques peuvent arriver à l'hôpital.
Les mouvements de toussotement sur le coeur contribue aussi à ce qu'il reprenne un rythme normal. De cette manière, les victimes de crises cardiaques peuvent arriver à l'hôpital.
vendredi 10 octobre 2014
Diazepam :Valium

Le diazépam est utilisé : a raison de 5mg/kg/24 comme dose maximale
- pour le traitement de l'anxiété, des attaques de panique, et des états d'agitation psychomotrice4.
- le traitement des symptômes neurovégétatifs associés aux vertiges5
- traitement de symptômes de sevrage alcoolique, aux opiacés et aux benzodiazépines4,6 ;
- traitement de courte durée de l'insomnie4 ;
- traitement du tétanos, en association avec d'autres mesure de traitement intensif7
- traitement d'appoint de la parésie musculaire spastique (paraplégie/tétraplégie) causée par un problème cérébral ou rachidiencomme un accident vasculaire cérébral, une sclérose en plaques, ou un trumatisme rachidien (le traitement de longue durée est associé à des mesure de réhabilitation)8
- traitement palliatif du syndrome de l'homme raide (syndrome de Moersch-Woltman)9
- sédation pré- ou postopératoire, anxiolyse et/ou amnésie (p. ex. avant une endoscopie ou de la chirurgie)8 ;
- traitement des complications de psychoses ou de crises liées à des surdoses d'hallucinogène et de stimulants, comme le LSD, lacocaïne ou les amphétamines10 ;
- traitement des crises d'épilepsie ;
- traitement prophylactique de la toxicité de l'oxygène lors d'une oxygénothérapie hyperbare11.
lundi 6 octobre 2014
infection bactérienne néonatales
infection bactérienne néonatales
Risque majeur chez le nouveau-né (0,5 à 1 % des naissances) du fait de l’immaturité de ses moyens de défense, en particulier chez le prématuré. Les tableaux cliniques sont différents selon le moment et le mode de contamination materno-fœtal anté- ou per-natal, post-natal nosocomial (voir tableau ) : septicémie, compliquée ou non de localisation méningée, pulmonaire, ostéo-articulaire.
Le pronostic dépend du germe et de sa sensibilité aux antibiotiques, de la sévérité du tableau et de certaines localisations, du délai thérapeutique surtout.
Diagnostic
1-À redouter devant :
a.une infection maternelle notamment urogénitale ;
b.un épisode fébrile inexpliqué, avant, pendant ou après l’accouchement ;
c.tout accouchement prématuré, une rupture prématurée des membranes, une ouverture prolongée de la poche des eaux, supérieure à 12 heures, un liquide amniotique teinté et surtout fétide, une souffrance fœtale per-partum inexpliquée, des manœuvres de réanimation difficiles.
2-À évoquer devant toute anomalie clinique :
a.des troubles respiratoires (tachypnée, geignement, détresse respiratoire) ;
b.des troubles hémodynamiques (teint gris, temps de recoloration augmenté, collapsus périphérique ou central) ;
c.des troubles de la régulation thermique ;
d.des troubles neurologiques, même mineurs ;
e.une hépatosplénomégalie, des anomalies cutanées (purpura, sclérème).
Explorations
1-Arguments de présomption
a. présence de streptocoque bêtahémolytique dans le prélèvement vaginal maternel, en l’absence d’antibioprophylaxie per-par:tum ;
b. présence de nombreux polynucléaires et de germes lors de l’examen direct du liquide amniotique, du liquide gastrique ou d’un frottis placentaire ;
protéine C-réactive augmentée (> 20 g/l), 12 à 24 heures après le début de l’infection ;
c . hémogramme : leuconeutropénie plus qu’hyperleucocytose (signe plus tardif), myélémie (> 10 %) ; thrombopénie (< 150 000/mm3) ;
d. troubles de l’hémostase, avec hyperfibrinogénémie (fibrinogène > 4 g/l), parfois coagulation intravasculaire disséminée en cas de collapsus ;
e. équilibre acido-basique : acidose métabolique récidivante ;
radiographie du thorax : opacités alvéolaires disséminées ou en foyer.
2-Arguments de certitude :
positivité des prélèvements bactériologiques centraux (hémoculture, ponction lombaire) et des prélèvements périphériques (liquide gastrique, oreilles, anus…) qui doivent être demandés systématiquement chez tout nouveau-né à risque d’infection, prématuré ou simplement « malade » ;
interprétation difficile des résultats des prélèvements périphériques s’ils sont dissociés (négativité des prélèvements centraux), notamment en cas d’antibiothérapie maternelle avant la naissance.
Traitement
1-Préventif :
a. avant l’accouchement, dépistage et traitement de toute infection maternelle, notamment urinaire ou génitale ;
b. pendant l’accouchement, asepsie et traitement maternel préventif en cas de risque infectieux (syndrome fébrile, ouverture prolongée de la poche des eaux…) ;
c. après l’accouchement, asepsie et dépistage précoce sur les données anamnestiques et la moindre anomalie clinique.
2-Curatif :
a. général : association d’antibiotiques à large spectre, par voie parentérale (amoxicilline ou céphalosporine, et aminoside ) ultérieurement orientée par l’antibiogramme ;
b. symptomatique : maintien des fonctions vitales
Risque majeur chez le nouveau-né (0,5 à 1 % des naissances) du fait de l’immaturité de ses moyens de défense, en particulier chez le prématuré. Les tableaux cliniques sont différents selon le moment et le mode de contamination materno-fœtal anté- ou per-natal, post-natal nosocomial (voir tableau ) : septicémie, compliquée ou non de localisation méningée, pulmonaire, ostéo-articulaire.
Le pronostic dépend du germe et de sa sensibilité aux antibiotiques, de la sévérité du tableau et de certaines localisations, du délai thérapeutique surtout.
Diagnostic
1-À redouter devant :
a.une infection maternelle notamment urogénitale ;
b.un épisode fébrile inexpliqué, avant, pendant ou après l’accouchement ;
c.tout accouchement prématuré, une rupture prématurée des membranes, une ouverture prolongée de la poche des eaux, supérieure à 12 heures, un liquide amniotique teinté et surtout fétide, une souffrance fœtale per-partum inexpliquée, des manœuvres de réanimation difficiles.
2-À évoquer devant toute anomalie clinique :
a.des troubles respiratoires (tachypnée, geignement, détresse respiratoire) ;
b.des troubles hémodynamiques (teint gris, temps de recoloration augmenté, collapsus périphérique ou central) ;
c.des troubles de la régulation thermique ;
d.des troubles neurologiques, même mineurs ;
e.une hépatosplénomégalie, des anomalies cutanées (purpura, sclérème).
Explorations
1-Arguments de présomption
a. présence de streptocoque bêtahémolytique dans le prélèvement vaginal maternel, en l’absence d’antibioprophylaxie per-par:tum ;
b. présence de nombreux polynucléaires et de germes lors de l’examen direct du liquide amniotique, du liquide gastrique ou d’un frottis placentaire ;
protéine C-réactive augmentée (> 20 g/l), 12 à 24 heures après le début de l’infection ;
c . hémogramme : leuconeutropénie plus qu’hyperleucocytose (signe plus tardif), myélémie (> 10 %) ; thrombopénie (< 150 000/mm3) ;
d. troubles de l’hémostase, avec hyperfibrinogénémie (fibrinogène > 4 g/l), parfois coagulation intravasculaire disséminée en cas de collapsus ;
e. équilibre acido-basique : acidose métabolique récidivante ;
radiographie du thorax : opacités alvéolaires disséminées ou en foyer.
2-Arguments de certitude :
positivité des prélèvements bactériologiques centraux (hémoculture, ponction lombaire) et des prélèvements périphériques (liquide gastrique, oreilles, anus…) qui doivent être demandés systématiquement chez tout nouveau-né à risque d’infection, prématuré ou simplement « malade » ;
interprétation difficile des résultats des prélèvements périphériques s’ils sont dissociés (négativité des prélèvements centraux), notamment en cas d’antibiothérapie maternelle avant la naissance.
Traitement
1-Préventif :
a. avant l’accouchement, dépistage et traitement de toute infection maternelle, notamment urinaire ou génitale ;
b. pendant l’accouchement, asepsie et traitement maternel préventif en cas de risque infectieux (syndrome fébrile, ouverture prolongée de la poche des eaux…) ;
c. après l’accouchement, asepsie et dépistage précoce sur les données anamnestiques et la moindre anomalie clinique.
2-Curatif :
a. général : association d’antibiotiques à large spectre, par voie parentérale (amoxicilline ou céphalosporine, et aminoside ) ultérieurement orientée par l’antibiogramme ;
b. symptomatique : maintien des fonctions vitales
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